La reine des connes a de nouveau sévi
Vous ne voyez pas de qui je parle, mais si souvenez vous c'était ici, il s'agit de moi et de mes erreurs de jugement, de ma naïveté débile. Surtout en amitié on
dirait... et pourtant je ne vulgarise pas du tout le terme et j'ai même besoin de temps avant de pouvoir l'utiliser pour qualifier une relation. Je "copine" beaucoup mais je ne suis pas amie avec
tout le monde.
L'amitié est selon moi un sentiment précieux et très proche de l'amour qui se construit petit à petit, à force
d'échanges verbaux, de moments forts partagés, de "serrages" de coudes dans les moments un peu difficiles, d'écoute, de rigolades évidemment, qui comporte parfois de petites disputes sur son
chemin mais qui finissent toujours bien, parce que justement c'est ça l'amitié. C'est un sentiment fort qui fait qu'on est capable de :
- pardonner plutôt que de perdre de vue l'être aimé,
- passer outre nos petites susceptibilités parce qu'on tient à l'autre,
- relativiser aussi et surtout
- faire face aux différents problèmes en discutant, en cherchant à comprendre sans condamner tout de suite et/ou fuir.
Par respect tout d'abord pour l'autre qui est à la base quelqu'un qu'on aime, il ne faut pas l'oublier mais aussi par volonté de tolérance et d'ouverture d'esprit, on n'a pas toujours raison et on n'a pas toujours toutes les données pour réagir au mieux. Parfois on se laisse aveugler par notre propre peine, souffrance, selon la gravité de la querelle, une sorte d'"égocentisme". Et c'est là que l'autre peut agir en nous montrant les choses sous un angle différent : le sien. Primordiale cette étape pour se remettre en question. Encore faut il le souhaiter et en être capable...
Toujours est il que je suis prête à faire beaucoup de choses par amitié et que les amis que j'ai aujourd'hui sont
pour la plupart des amis de très longues dates, le plus vieux étant une relation de 27 ans, mon meilleur ami que j'aime d'amour et profondément, même si on ne se voit que très rarement puisqu'il
vit en Afrique, les autres anciens sont des relations datant d'une quinzaine d'années, 6-8 ans pour ceux que j'ai rencontré en venant m'installer dans le Sud et puis un peu moins pour certaines
poulettes...
Et puis cette toute dernière relation datant d'1 an à qui je m'étais sincèrement attachée, qui avait elle même utilisé le
terme d'amitié pour qualifier notre relation, avec qui je partageais des choses à priori sincères et qui s'est enflammée un jour, la fameuse gifle dont je vous parlais ICI. Je ne sais toujours pas trop pourquoi, du moins j'ose espérer que ce n'est pas pour cette petite bêtise, un truc
tellement ridicule que cette relation n'aurait jamais dû porter le nom d'amitié s'il s'agit de cela (mais je crois bien que si). J'ai essayé en vain de savoir pourquoi,
de tendre des perches. Je me suis fait traiter comme une malpropre à coups de "Je n'ai pas le temps d'en parler cette semaine" par mail ou bien encore "Je te rappelle" en
réponse à l'un de mes appels, quand ce n'était pas le téléphone coupé ou des réponses par mail n'ayant rien à voir avec LE problème, comme une espèce de fuite. Une situation
insupportable pour moi qui suis au contraire quelqu'un d'entier et de franc, à passer des jours et des soirées à attendre un signe, pour comprendre enfin. Mais non cela ne s'est
jamais produit. J'aurais trouvé cela pourtant si simple de dire la vérité, rien que la vérité. Plutôt que ces bassesses.
J'avais déjà reçu un coup quelques semaines auparavant, des mots durs, cinglant, blessant mais j'avais trouvé la force de
l'appeler, lui parler, par amitié, pour
mettre à plat des choses qui avaient apparemment été mal comprises, un malentendu comme cela arrive souvent. Je n'ai pas de fierté mal placée, je sais passer outre quand j'aime
les gens et pardonner et c'était le cas. Elle était revenu à des sentiments meilleurs et m'avait même remercié de ma franchise et de mon attitude, on avait repassé de bons moments ensemble à
bavarder et rire. Mais elle a vite oublié cela je crois, vite tiré un trait sur quelque chose dont elle n'a apparemment pas besoin, mon amitié, moi tout simplement. Je pense que
c'est le genre de personne qu ne sait pas donner, par peur d'être touchée peut être et confond amitié et copinage. Quelqu'un qui croit, qui plus est, être une "gentille personne". Ca fait froid
dans le dos. C'est le monde à l'envers. Je me demande bien ce que j'ai pu faire de si terrible pour mériter ça. Et je sais qu'il faut que j'arrête d'y penser... ça me bouffe et
c'est complètement stérile comme comportement. Cela restera un mystère ... Une histoire de terminée, on tourne la page.
Et pour vous c'est quoi l'amitié ?