La rupture amoureuse
J'ai appris, de source sûre, un magazine super sérieux, du type Grazia ou Envy, je ne sais plus trop lequel que "les parties du cerveau activées par la douleur d'une personne plaquée, sont identiques à celles du cocaïnomane en manque"*. C'est pas une sacrée révélation ça ? Quand je l'ai lue je me suis dit que je ne pouvais pas ne pas vous en informer (vous me suivez dans la double négation là ?)... Même qu'ils disent que du coup les symptômes qui s'en suivent sont les mêmes que les accros à la cocaïne :
- perte de goût à la vie,
- grosse déprime...
En ce qui me concerne ils pourraient ajouter "débalage et gavage de cochonneries en tout genre, tout ce qui me tombe (tombait) sous la main"... je parle d'activités postrupture hein pas de manque de cocaïne !!!
Que de souvenirs atroces les ruptures, surtout celles de jeunesse, avant 30 ans je veux dire ... "Je vais mourir (avec la variante je VEUX mourir), je ne pourrais plus JAMAIS aimer, comment je vais faire pour RESPIRER, continuer à AVANCER, blablabla... Même quand c'était moi qui décidais de partir c'était de vrais moments de doutes "Et si je faisais la connerie de ma vie?" C'est pour cela d'ailleurs que j'ai vécu pas mal d'allers/retours dans certaines liaisons. Ma première relation sérieuse s'est étalée sur 9 ans mais je suis partie 4 fois. Bref, pourtant on se relève, on retombe amoureux et on peut même se re faire plaquer jusqu'au jour où on se fixe, ou pas d'ailleurs...
Quand j'ai commencé ma relation avec chéri-chéri, je sortais de ma vie de femme mariée et je lui ai dès le départ annoncé ma façon de voir les choses : "Pas de vie commune, pas de mariage, pas d'enfant"... On a acheté la maison au bout d'un an de relation (sans commentaires s'il vous plaît) et Petit Loulou est arrivé 2 ans après... j'étais pourtant si sûre de moi quand je lui ai dit .... Il me semblait que c'était une vraie bonne idée de vivre ensemble mais séparemment, un peu comme Dutronc et Hardy, ne se voir que de temps en temps, se fixer des rendez-vous, ne pas subir partager le quotidien, ne pas s'installer dans une certaine routine... qui à mon sens en est tout de même une au bout du compte... et puis j'ai glissé.
Enfin voilà je vous parlerai peut être une fois prochaine de ce que je pense de tout cela, la vie à deux, le quotidien blablabla, toujours est il que maintenant vous savez un truc super important, quand on se fait plaquer on en bave autant qu'un drogué en manque*... rassurant ça non ?
* Selon une étude de la Stony Brook University (New York)
* crédit photo : http://gaboneco.com/Actu_ados.php
Voici ma petite participation Virginie.