Plaignez moi s'il vous plaît ...
Ca n'aura échappé à aucune de mes lectrices qui me suit aussi sur Facebook je suis MALADE.
Un truc de fou, moi qui n'ai jamais rien d'autre qu'un rhume de temps en temps ou des douleurs au niveau des lombaires mais rien à voir avec une maladie d'hiver, le coup de froid qui dégénère et bim qui se porte sur les bronches : la bronchite hop là avec rhino ben oui tant qu'à faire autant grouper. J'ai toujours entendu dire que la grippe c'était très dur que ça mettait KO, qu'une angine c'était douloureux, un vrai mal de gorge qui terrasse blablabla je pensais que oui ça devait être difficile parce que ça ne fait jamais du bien d'être en vrac et qu'avoir du mal à déglutir c'est chaud (et puis le gens se palignet tellement-lol). Mais jamais Ô grand jamais je n'aurais pensé qu'on pouvait avoir aussi mal pour ce type de maladie. Ou bien j'ai une bronchite de compétition je ne sais pas :-)
J'ai passé une nuit terrible (chuut taisez vous, vous n'avez pas idée de ma souffrance), j'ai changé 3 fois mon tshirt, j'ai dû alterner doliprane et ibuprofène 3 fois pour réussir à faire tomber ce vilain chiffre de 38,6° qui ne voulait pas chuter et qui me faisait osciller entre frissons "j'ai froid vite ajoutons des couvertures" et vapeurs "ouvrez les fenêtres j'étouffe !"(la demi mesure ? Non 'connais pas). Le nez bouché ça je connais et c'est pas grave SAUF là avec la bronchite parce que comme tu ne peux pas respirer avec le nez tu respires la bouche ouverte et là c'est le drame. Parce que quand la gorge s'assèche c'est l'enfer sur terre (mais si mais ne riez pas je suis sérieuse), ça brûle mais pas juste une brûlure de bas étage non non ça met le feu dans la gorge puis les bronches comme si t'avais un vrai feu en toi, un VRAI feu. Ou bien j'ai une bronchite de compétition je ne sais pas ;-)
Toujours est il que j'ai cru que je ne tiendrais pas la nuit (mais si je vous jure) quand j'ai vu que je me réveillais toutes les heures, au mieux bien sûr, que je crachais mes poumons comme une fumeuse de gitane et surtout qu'à chaque fois j'avais l'impression que j'allais retrouver un bout poumon dans mon mouchoir (mais siiiiiii), je me suis dit que je vivais là mes dernières heures et que c'était bien triste car j'étais seule au fond de mon lit sans flonflons ni tambours, que dalle. Du coup je me suis motivée "T'es une killeuse Sandrine tu vas atteindre le petit jour, tu vas leur montrer à ces Viêt (oui bon passons)" de façon à préparer la fanfarre pour ce soir et leur jouer l'acte final, ça y est je suis prête...
NB : je crois que je viens de vous dévoiler la part de masculinité qu'il y a en moi :-) Non mais sans déconner je souffre vraiment en plus hein.