La maison de mon adolescence
Quand je suis allée passer un week-end chez super papi il y a quinze jours, je voulais montrer ma maison à Petit Loulou, nous en avions parlé la semaine précédente. Il se trouve que j'ai habité dans cette ville de l'âge de 7 ans à 15 ans et dans cette maison de 8 à 15 ans, autant dire une grande partie de ma jeunesse. A chaque fois que je rends visite à ma famille, je ne peux m'empêcher de passer devant, c'est plus fort que moi, il faut que la vois.
Cette fois-ci j'ai été extrêmement chanceuse car les nouveaux propriétaires étaient là, dehors, et nous ont proposé de rentrer. Une véritable aubaine, j'étais en plus avec mes deux enfants et chéri-chéri. Je n'ai pas hésité une seconde et une fois dans l'entrée j'ai immédiatrement été prise par une sorte de petit tourbillon de souvenirs "là j'attendais ma copine le matin pour aller au colllège ensemble" et "là dans la cuisine j'ai subi ma première épilation des jambes par ma maman"...
Ils ont agrandi des pièces mais la structure est toujours la même, jusqu'au carrelage au sol et ce couloir qui était si long dans mes souvenirs ne s'avére ne mesurer que 4 mètres, ma chambre que je voyais immense au final doit faire 11 m2, et moi qui pensais que mes enfants avaient de petites chambres "les pauvres moi j'en avais une immense". C'est fou ce que ça remet les choses en place de se confronter à la réalité.
Ma chambre, cette pièce où j'ai vécu mes premiers chagrins d'amour, où je me suis confiée pour la première fois à ma grand mère quant à ce graçon qui me faisait tant pleurer, cette chambre où je jouais en cachette aux Barbies à 11 ans pour ne pas montrer que finalement j'étais encore une petite fille, même si j'avais un petit copain. Cette chambre quelques années plus tard d'où je guettais la mobylette d'un nouveau garçon qui me plaisait bien, juste pour le voir passer devant ma fenêtre.
J'ai adoré le temps passé dans "ma" maison ce jour là, j'ai revu les copines dans la cour à jouer aux patins à roulettes ou sur le portique, les parties de ping-pong avec mes oncles et mon papa, les calins faits à ma soeur sur la balancelle ou encore les fois où je la coiffais et la prenais en photo, cette descente d'escalier pour aller au garage qui faisait si peur à mon frère et la cuisine où j'ai passé tant de temps à faire mes devoirs avce ma maman.
Je crois que c'est une chance inouïe de pouvoir retourner dans la maison de notre enfance, je n'en avais eu conscience jusqu'à ce jour et je suis enchantée d'avoir eu l'occasion de le faire. J'ai passé un vrai moment tout doux. Et vous alors vous avez pu revoir votre maison d'enfance ?
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