Jalousie, rivalité, complicité et amour...
C'est assez rare pour que cela mérite d'être souligné : de la tendresse, de la vraie de vraie, entre mes deux garçons, qui ont plutôt tendance à se prendre le bec pour rien. Des frères, tout simplement, qui se disputent l'attention des parents et de maman bien souvent. Des garçons qui n'ont de cesse de marquer leur territoire. C'est MA chambre, c'est à MOI, non je ne te prête pas MON déguisement ou même encore t'es plus mon frère dans les moments les plus houleux ...
Que la vie est difficile pour des parents qui sont témoins de ces accrocs pourtant bien classiques et même peut être logiques. Nous aimerrions tellement que tout roule, mais la vie n'est pas un long fleuve tranquille c'est bien connu. Alors nous nous disons que c'est en quelque sorte "le prix à payer" pour avoir plusieurs enfants, que les choses finiront pas rentrer dans l'ordre avec l'âge, par se tasser, qu'ils comprendront la chance qu'ils ont d'être deux, que c'est une force. Mais en attendant nous sommes témoins de cette compétition qui n'en finit pas.
Combien de fois nous pouvons leur dire de se soutenir plutôt que de se tirer dans les pattes ou de jouer "les balances", de faire équipe, de coopérer même, au lieu de ça nous faisons face à des "maman Petit Chou a dit ça quand papa l'a disputé" ou bien "maman Petit Loulou s'est réveillé à 6h ce matin et il m'a réveillé en faisant du bruit". GRrr ce que je n'aime pas ça. Balance, balance, c'est moche !
Bref le week-end dernier nous avons été témoins de moments de complicité, parce qu'il y en a aussi entre eux, fort heureusement, et même de jolis moments tout doux, je ne saurais dire qui a pris la main de qui mais je les ai vus et cela m'a attendrie. Le coeur tout chamallow vous connaissez sans doute, ce petit coeur de maman qui fond devant un débordement d'amour entre ses deux enfants. Bigre ce que je peux aimer cela !
Toujours est il que je ne dramatise pas, j'ai conscience que les conflits aident à grandir, qu'ils sont monnaie courante dans une fratrie et que nous parents avons le secret désir que nos enfants s'aiment sans heurts, mais la réalité est tout autre et je me dis que tant qu'ils aiment passer du temps ensemble et qu'ils ne se tapent pas dessus c'est que ça va... mais bon sang ce que cela peut être fatigant ...
Dans quelques années on en rigolera tous, autour d'un bon dîner et de quelques verres de vin, d'ici là tenons bon, vous ne croyez pas?
