Psy : mode d'emploi

Publié le par Maman@home, blog de maman à la maison

 

 

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J'ai un peu l'impression que c'est devenu la réponse à la mode pour nombre de personnes face à un malaise quel qu'il soit. Combien de fois j'entends des gens dire "et t'as pensé à consulter?" Moi même j'ai bien peur de m'inscrire dans cette droite ligne. Il est évident que voir un psy aujourd'hui n'est plus autant tabou qu'il y a 30 ans où les gens ne se sentaient pas concernés par cette approche pour se sentir mieux. C'était réservé aux personnes fortement dépressives, ayant un trouble grave, voir pour certains réservé aux malades mentaux et aux fous.

J'ai toujours été ouverte à ce type de suivi, il me semble qu'il peut arriver des moments dans la vie où on n'y arrive pas seul et qu'il faut accepter de se faire aider, accompagner. Il est très difficile d'avoir le recul nécessaire sur notre vie, notre passé, notre histoire seul tant on peut avoir la tête dans le seau. C'est une évidence pour moi. Parfois les valises sont trop lourdes, les noeuds trop nombreux et par conséquent on se retrouve incapable de faire le tri.

La démarche n'en est pas moins difficile. On ne va pas chez un psy comme on va chez le coiffeur, même si les deux font du bien. Pas évident de se retrouver devant un inconnu et de déballer sa vie, ses angoisses, toute son intimité. Cela revient à se mettre totalement à poil devant lui et ça peut être carrément flippant. Le cheminement est long, on y pense de loin, on pèse le pour et le contre, on l'envisage de plus en plus, on commence à verbaliser le projet auprès de proches, ce qui revient presque à s'engager à mes yeux.... un peu comme quand on commence à dire autour de nous qu'on a décidé d'arrêter de fumer.

Vient le moment où l'on décroche le téléphone pour prendre rendez-vous. Ouf voilà la première étape est passée. Les jours passent, la date se rapproche, on a envie d'annuler, on se met un coup de pied aux fesses et on y va. Deuxième étape de passée. Bon très bien, bravo. Et puis on se retrouve devant la porte on entre et s'installe dans la salle d'attente et vient notre tour. On se présente timidement et on essaye de résumer les raisons de notre venue. La séance passe on s'en va. Troisième étape de passée. Bon ça va on est toujours indemne. Le plus dur est fait. Du moins c'est ce qu'on pense... jusqu'à la prochaine séance ou celle d'après qui s'avérera éprouvante, voir violente selon le type de valise qu'on a à poser. Et là on comprend que les étapes vont se multiplier et que la route sera longue. Parce que des moment où on aura envie de tout envoyer balader il va y en avoir. Mais je comparerais un rdv chez le psy à une séance de sport, on n'a pas envie d'y aller,  on zapperait bien "allez pour une fois" mais quand on en ressort on se sent bien et on est ravi d'avoir fait l'effort.

Par contre il y a une question que je me pose. Que je me suis posée plusieurs fois d'ailleurs. Une fois que tout a été abordé, une fois qu'on a compris d'où venait nos angoisses, nos peurs, nos réactions, notre malaise en résumé, qu'on a mis un mot sur tout ça... Comment on se dépètre de tout ça ? On a vidé les sacs, les malles, les valises on a foutu un beau bordel en fouillant là dedans mais on range comment, on en fait quoi? Impossible de répondre à cette question. C'est bien de pointer du doigts les problèmes mais comment arriver à les résoudre ?  On est sensé avoir digéré en en parlant mais parfois ça remue des choses si dures qu'on se dit que regarder toujours derrière nous n'est pas si salvateur, il faut savoir s'arrêter au bon moment et partir en paix... mais quand et comment ?

 

J'en suis là ...

Publié dans Débats

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M
<br /> <br /> Je vien de lire ton billet je me retrouve dans tt ce que tu dit et je te rejoin aussi pour la fin de ce billet quand tu dit " comment on range apres comment s'arreter et ce retrouve en paix<br /> .......  ??<br /> <br /> <br /> J en ai grand grand besoin , le pas est loin d'etre fait , mais je me suis renfermé dans ma bulle plus les années passent et pire c , je devien distante sans le vouloir , je ne suis " pas moi "<br /> dure dure !<br /> <br /> <br /> mais bon c un mal etre bien enfoui ! cela ne m'empeche pa de vivre n'y meme d'etre heureuse mais je suis convaincu que sa m'aiderai a avancer et peu etre à changé ma facon d'etre sur certain<br /> point !!! J ai une grosse carapace , les gens ne peuvent pa deviner ni meme voir tellement la carapace est grosse mais il est la le malaise ............<br /> <br /> <br /> Merci pour ce billet , merci de m'avoir tendu cet perche via le mien ;)<br /> <br /> <br /> BISOUS et j espere que tu sera trouvé la paix aussi !!!<br /> <br /> <br /> <br />
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P
<br /> <br /> c'est justement la suite du travail !! le psy sera là pour t'aider aussi dans ce chemin ! en reardant totn chemin, tu verras que tu as déjà fait un énorme parcours, tu as au moins démélé tout les<br /> noeuds, et mm si c'est long, tu vas pouvoir remettre a bobine correctement. tu verras sur le fil, la trace des noeuds, mais tu sauras pourquoi, tu comprendras, et tu arrivera à<br /> l'embobiner.<br /> bon courage, c'est un chemin long, mais tu as fait le plus dur ! courage !<br /> <br /> <br /> <br />
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F
<br /> <br /> Ma cousine a fait une "thérapieé et me disait que la psy lui faisait faire des exercices à appliquer dans sa vie pour désamorcer les situations déplaisantes par rapport à ses soucis. Un bon psy<br /> te donne donc normalement des clés pour ranger tes valises et ne plus en remplir d'autres. Je cherche toujours le mien LOL<br /> <br /> <br /> <br />
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J
<br /> <br /> ALors moi, j'ai pas mal de bouteille du haut de mes 28 ans...<br /> <br /> <br /> 1er psy à 11 ans: Idée merveilleuse de ma mère qui était malade et qui pensait que je devais parlé. J'ai passé un an dans un cabinet à attendre que ça passe, sans péter un mot. Jusqu'au jour où<br /> j'ai pleuré et elle m'a dit que c'était ma dernière séance.<br /> <br /> <br /> 2eme psy à 15ans: J'ai pété les plombs en cours littéralement... Je l'a vu qu'une fois et m'a dit que j'étais normale après 1h30 de conversation. Elle m'a conseillé des bousuins et à rassurer mon<br /> père.<br /> <br /> <br /> 3ème psy à 25 ans: Je n'arrivais pas à lâcher prise depuis le décés de mon père. A raison d'une séance / 2 semaines sur 6 mois, on a essayé plusieurs manières pour me faire pleurer. J'étais en<br /> CMP est j'étais très bien suivie. Moi j'ai la chance de savoir mettre des mots très vite sur ce qui ne va pas, donc avec le psy, on passe très vite aux solutions!<br /> <br /> <br /> 4ème psy 27 ans (ce mois ci): Psy spécialisé en Cancerologie qui travaille en hôpital et qui sait aller droit au but. Je l'ai rencontré le jour de mon entrée à l'hosto, on a parlé pendant 1h30.<br /> J'ai eu comme consigne de ne pas dire "Oui mais..." C'est très difficile. J'ai eu un exercice à cogiter pour le lendemain. Il est vennu me voir juste avant que je me fasse opérée. On a fait un<br /> exercice sur les couleurs et les moments. Super intense et super enrichissant.<br /> <br /> <br /> 5ème psy: Faut que j'appelle... Ca fait depuis février que je me dis qu'il faut que j'appelle!<br /> <br /> <br /> Tu as mon adresse mail, n'hésites pas à me contacter, je t'en dirai plus avec plaisir!<br /> <br /> <br /> <br />
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C
<br /> <br /> J'ai consulté un psy pendant il y a quelques années. Au bout de quelques mois, je suis assise devant ma psy et c'était une évidence, le travail était fait. J'avais identifié le problème.<br /> Aujourd'hui ce problème n'a pas disparu mais il ne me fait plus souffrir - ou presque ;-).<br /> <br /> <br /> Voilà à quoi sert une psychothérapie pour moi, se comprendre et arriver à s'aimer malgrés toutes nos failles. Arriver à dire : "ça c'est moi, je suis comme ça, et je n'en souffre pas."<br /> <br /> <br /> <br />
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